This is my story
"la petite citation qui va bien"Anthony avait depuis déjà un peu plus de 16 ans reprit les affaires familials. La famille Falcone jouait dans le marché illégal depuis des lustres. Lui et son frère, Andrew, se plaçait déjà, à 36 et 32 ans, dans la haute hiérarchie des mafias italiens. Des coffres remplient d'or, d’argent sale acquis par la revente de drogues pures recherché par les plus grands revendeurs internationaux. Le trafique de drogue ne figurait qu'au haut de la liste des activités commerciales de Falcone. S'ajoutait ensuite le blanchissage de l'argent, l'infiltration politique, social et économique en se permettant d'en omettre plusieurs autres.
La vie de Falcone en tant que grand mafioso se résumait à tout ça et différait en toutes de celles qu'il se créait à la maison. Jeune homme, à 26 ans, il se maria avec son amie d'enfance. Sa nouvelle femme, Alessia Falcone, quoi qu'elle connaisse toujours les activités de son époux, elle n'avait rien à y voir. D'ailleurs, elle travaillait en tant que sculpteuse. Jamais elle n'aurait pu en vivre et heureusement, les revenus d'Anthony étaient bien suffisants pour faire vivre 40 femmes comme elle.
À l'aube de sa 32ème année, Anthony fut victime d'un plan merde de la part d'un groupe antagoniste. Grièvement blessé et en danger, il partie avec Alessia passer plusieurs mois en Nouvelle-Zélande. C'est là-bas, qu'un an plus tard, Alessia, âgée de 27 ans, eut sa première fille. La petite chérie fut nommée Flora Vivianne, la seule petite perle qui viendrait de cette union car l'accouchement d'Alessia fut terriblement difficile.
En grandissant, Flora s'avéra être une petite boule d'énergie, taquine et extrêmement extravertis. Dès qu'elle sut marcher, elle savait déjà mieux danser que de se déplacer. La petite fille se montrait adepte de chaque chanson qu'on lui faisait écouté adorant épater son publique avec ses pirouettes maladroits et ses petits sauts ratés. Comme si ça ne suffisait pas pour lui faire dépenser tout son énergie, la blondinette passait ses journées sur la plage à construire les plus gigantesques châteaux de sables que même les orages ne pouvaient pas détruire. Malheureusement, cette vie sur l'ile paradisiaque fut de courte durée. 4 ans après sa naissance, sa mère tomba accidentellement enceinte. Son père, inquiet de la santé d'Alessia fit son retour en territoire Italien pour ainsi avoir accès aux meilleurs soins qu'il soit.
La nouvelle maison ne dépaysa pas trop Flora, la vaste villa que son père possédait en Italie se situait directement sur la côte de l'océan. Pourtant, ce n'était pas la même chose du tout et elle comprit bien vite qu'ici, elle ne serait plus libre de courir sur la plage jusqu'à disparaitre de la surveillance de ses parents. Ici, si elle allait sur la plage, un garde du corps la protégeait, la surveillait de prêt et ne la lâchait pas deux secondes. Encore toute petite, elle ne comprenait pas encore tout ce que ça signifiait.
Au début, le jour de la naissance de sa sœur, elle fut très en colère. Elle n'aimait pas cet intrus qui venait déranger sa vie quotidienne mais surtout, lui enlever tout ce qui lui restait de ses habitudes. À vrai dire, en quelques 8 mois, elle avait changé de vie, de maison, de chambre... et maintenant, sa famille changeait et bientôt, ça mère tomba gravement malade.
La première fois que le diagnostique tomba, Flora venait de fêter son 6ème anniversaire. C'était déjà un peu comme si sa mère était morte, en fait, Alessia avait été hospitalisé 4 mois après et à partir de ce jour, n'était jamais sortie de l'hôpital... du moins, jamais vivante.
Ce matin là, Anthony emmenait les filles à l'hôpital, en chemin, un appel étrange avait créé un malaise dans l'automobile noir. C'est seulement avant de rentrer dans la chambre que le père, se penchant à la hauteur de ses filles, leur annonça qu'aujourd'hui, leur maman ne répondrait pas... qu'elle était très fatigué... qu'elle dormirait très longtemps et qu'aujourd'hui, ce serait la dernière fois qu'elle la verrait. Flora ne voulu pas le croire, contrairement à Sofia, elle savait que sa mère venait de mourir et jamais, elle n'était rentrée dans la chambre. Ce jour-là, elle s'était assise sur le côté de la porte et ne s'était relevé que lorsque son père et sa petite sœur étaient ressortis. Aucune larmes n'avaient mouillés ses yeux ce jour là ni jamais après.
La colère qui la hantait depuis ce matin-là, fit d'elle ce qu'elle est aujourd'hui. La danse avait été sa sortie de secours et c'est ainsi, en s'y donnant corps et âme, qu'elle atteignit l'âge adulte. Comme son père était peu présent, elle s'occupa beaucoup de sa petite sœur. Celle-ci dût assister à plusieurs longues pratiques de ballets, de préparations à des spectacles et aux cours de sa grande sœur. Pour la faire patienter, Flora l'emmenait dans une boutique de livre à tous les semaines et lui permettait d'en choisir autant qu'elle le voulait. Puis, quand la journée se terminait pour les deux sœurs, elle allait manger des pâtes dans un petit bistro avant de revenir à l'école de ballet juste à temps pour que le conducteur ne s’Aperçoive pas qu'elle avait été ailleurs sans protection.
Malgré sa carrière qui prenait son envole et une vie sentimentale désastreuse, Flora décida tout de même d'aller à l'université la danse. Ainsi, elle pourrait développer ses horizons et c'est donc ce qu'elle fit.
